Église verte

Calorifugeage, paroisse de Saint Sulpice la Pointe (31)

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Enjeux écologiques et spirituels

« Ne faites ni violence ni tort à personne ; et contentez-vous de votre solde » (Luc 3,10-14) 

Ce verset biblique nous rappelle que réduire drastiquement notre empreinte climatique est affaire de justice. En effet, la vie sur Terre telle  que nous la connaissons nécessite de contenir l’augmentation de la  température liée au dérèglement climatique en-deça de 1,5°C selon  l’Accord de Paris. Or les pays les plus pauvres ont émis et émettent  aujourd’hui bien moins que les pays les plus riches mais subissent de  plein fouet les catastrophes (typhons, montée des eaux, désertification…).

Les études nous montrent qu’une “juste part” individuelle d’émission de  CO2 serait de 2 tonnes de CO2 par personne. Or en France nous sommes plutôt autour de 11 tonnes*. Comme dit le pape François “ l’heure est  venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde, mettant à disposition des ressources pour une saine croissance  en d’autres parties.” (Laudato Si 193)

En France, le secteur du bâtiment est celui qui consomme le plus d’énergie parmi tous les secteurs économiques : 43% de l’énergie totale. Les émissions de gaz à effet de serre liées au secteur du bâtiment représentent 25% des rejets totaux du pays.

La loi sur la transition énergétique**, nous contraint à baisser nos émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici 2030. Les églises ne sont  pas ciblées en priorité mais les salles paroissiales, voire les logements  des prêtres (quand ils ont le même compteur) sont concernés par cette  exigence. Pour nous, chrétiens, cet effort s’inscrit dans la démarche de  sobriété heureuse qui conduit au respect de la création. Nous en avons tous la responsabilité.

Concrètement, cela signifie qu’il faut établir un diagnostic des installations de chauffage et de l’état des bâtiments, des consommations (mesures à comparer aux factures) puis rechercher les  pistes d’économie d’énergie, qui, elles-mêmes, engendreront une  réduction des émissions de gaz à effet de serre, responsables du dérèglement climatique.

* L’empreinte des Français reste stable, Datalab, Commissariat général au développement durable – Janvier 2020

** Loi no 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte


À savoir*

Les 3 axes de priorité, piliers de la démarche négaWatt  :

  • La sobriété : l’énergie la moins chère (ou la plus propre) est celle que l’on ne consomme pas.
    Dans les logements et locaux, veillez à ne pas dépasser la température recommandée (19°C) et à n’utiliser l’énergie (chauffage, chauffage de l’eau, veilles, lumières) que quand les locaux sont effectivement utilisés.
  • Les économies d’énergie : repérer les “passoires énergétiques” et les  lieux de forte consommation, travaux d’isolation, mise en place LED, capteur intelligents et domotiques, changement de chaudière, transport  en commun et véhicule électrique et surtout « monitorer les flux » (grâce  à des économes de flux). Avant d’envisager des travaux, pensez au “temps  de retour sur investissement”, c’est-à- dire au temps nécessaire pour que l’investissement nécessaire pour les travaux, après déduction des aides et  subventions, soit compensé par les économies financières réalisées grâce  aux économies d’énergie réalisées. Cela permettra d’établir un ordre de priorité des travaux et également d’en estimer l’utilité.
  • Utiliser les énergies renouvelables : c’est le premier sujet qui sera discuté dans les appels d’offre d’énergie, nous avons la possibilité d’acheter de l’énergie (électricité, gaz) issue de sources renouvelables.
  • Optimiser les contrats et abonnements de fourniture d’énergie aux stricts besoins.

France Rénov

France Rénov, est le service public qui vous guide gratuitement dans vos travaux de rénovation énergétique. Pour vous aider à effectuer les travaux les plus adaptés ou estimer le budget nécessaire et les aides financières dont vous pouvez bénéficier, contactez ou prenez rendez-vous avec un conseiller France Rénov qui vous accompagnera dans votre projet.

Par exemple, l’église Saint Pierre Saint Paul de Courbevoie a pu avoir gratuitement un diagnostic énergétique de ses locaux, qui comprend des recommandations de travaux.

Quelques mots de vocabulaire :

  • Gaz à effet de serre 

Lorsqu’on s’intéresse au chauffage d’un bâtiment, les gaz à effet de serre sont ceux issus des fumées des chaudières et autres systèmes de combustion. Il s’agit

principalement du dioxyde de carbone (CO2). Ce gaz s’accumule en partie haute de l’atmosphère et constitue une couche isolante qui retient la chaleur de la Terre defaçon trop  importante (d’où le réchauffement climatique).

  • Conductivité thermique 

Il s’agit de la capacité d’un matériau à transférer la chaleur par conduction (on fait souvent l’analogie avec les matériaux qui conduisent l’électricité). Ainsi, les métaux transfèrent facilement la chaleur, contrairement au bois.

La conductivité thermique est symbolisée par la lettre grecque λ et s’exprime en W/(m.K).  Plus la valeur de λ est élevée et plus le matériau conduit la chaleur.

  • Inertie thermique d’un bâtiment 

Capacité d’un bâtiment à retenir la chaleur,à  la conserver puis à la restituer. Plus cette inertie est élevée, plus le bâtiment mettra du temps à se refroidir en hiver (ou à perdrela  chaleur issue du système de chauffage) et à se réchauffer en été. Par exemple, les vieilles églises en pierre disposent d’une bonne inertie et on apprécie la fraîcheur qu’elles conservent en plein été.

Le choix des matériaux de construction a donc une importance déterminante sur la qualité thermique des constructions et sur leur niveau de performance en ce domaine.

  • Inertie d’un système de chauffage 

C’est la capacité d’un système de chauffage à conserver la chaleur dans le bâtiment. Par exemple, des radiateurs en fonte offrent une inertie importante car ils restent chauds longtemps, même lorsque le chauffage est éteint. A l’inverse, des panneaux rayonnants dans les églises perdent rapidement leur chaleur lorsqu’on les éteint.

  • Effusivité thermique 

L’effusivité thermique indique la capacité des matériaux à absorber ou à restituer plus ou moins rapidement un apport de chaleur. Elle  caractérise la sensation de chaud ou de froid que donne un matériau.

Si la valeur de l’effusivité est élevée, le matériau absorbe rapidement beaucoup d’énergie sans se réchauffer vraiment en surface. C’est le cas de la pierre et de la faïence. A l’inverse, une valeur d’effusivité faible indique que le matériau se réchauffe rapidement en surface en absorbant peu de chaleur, c’est le cas du bois et des isolants.

Ainsi, un banc en pierre ou même en chêne va  capter davantage la chaleur de notre corps  lorsqu’on s’assoit dessus, qu’un siège recouvert d’un coussin, qui nous isole et nous permet de garder notre chaleur interne. Sur un banc en chêne ou en pierre, on observe une sensation de froid au niveau de l’assise.

  • Diagnostic énergétique 

DPE = diagnostic de performance énergétique Diagnostic de base imposé par la loi pour vendre ou louer un logement ou un local. Il en résulte une étiquette énergie/Gaz à effet de serre. Coût : environ 150€

Diagnostic thermique et énergétique approfondi par un bureau d’étude : permet de faire des choix de rénovation ou de construction, en fonction de l’environnement  local, les masques solaires,etc. Coût entre 600 et plusieurs milliers d’€.

  • Bilan carbone 

Le bilan des émissions de gaz à effet de serre  (CO2, CH4, etc.) générés par l’activité d’une  personne ou d’une entité se calcule en équivalent Tonne de CO2/an. Ex. 11,6 T de CO2/an en moyenne pour un français. La méthode du bilan carbone permet de comptabiliser les émissions, directes ou indirectes, de gaz à effet de serre d’une activité  ou d’un site. Cette méthode développée par  l’Ademe, se base uniquement sur des données facilement accessibles.

C’est la première étape du diagnostic climat d’une activité ou d’un site. En hiérarchisant les  différents postes d’émissions en fonction de  leur importance, elle facilite la mise en place  d’actions prioritaires de réduction de ces  émissions. Par exemple, un Aller/Retour Paris- New-york en avion génère 2T de CO2.

  • Énergie grise 

L’énergie grise est l’énergie consommée lors d’un cycle de vie complet d’un matériau ou d’un produit, exceptée l’énergie liée à son utilisation : la production, l’extraction, la transformation, la fabrication, le transport, la mise en œuvre, l’entretien et enfin le recyclage.

L’énergie grise est en effet une énergie cachée, indirecte, au contraire de l’énergie liée à l’utilisation, que le consommateur connaît, ou peut connaître aisément.

Chacune des étapes mentionnées nécessite  de l’énergie, qu’elle soit humaine, animale,  électrique, thermique ou autre. En cumulant l’ensemble des énergies consommées sur l’ensemble du cycle de vie, on peut prendre la  mesure du besoin énergétique d’un bien. L’affichage de l’énergie grise peut guider ou renseigner les choix d’achats, notamment en vue de réduire l’impact environnemental.

  • Énergie primaire / énergie finale 

L’énergie primaire est l’énergie« potentielle» contenue dans les ressources naturelles (comme le bois, le gaz, le pétrole, etc) avant toute transformation.

L’énergie finale est l’énergie consommée et facturée à chaque bâtiment, en tenant compte des pertes lors de la production, du transport et de la transformation du combustible.

COMMENT CONVERTIR ?

Mis à part l’énergie électrique, le taux de conversion de toutes les autres énergies est de 1 (énergie primaire= énergie finale). Pour l’électricité, 1 kWh en énergie finale équivaut à 2.58 kWh en énergie primaire. Ce taux de conversion, normalisé, a été calculé en prenant en compte le rendement moyen de production d’électricité dans les centrales de France, qui est de 43,5% ainsi que les pertes lors de la distribution qui sont de 5%. On a donc un rendement de production d’électricité de 38,5%, d’où le coefficient 2,58.

Quelques exemples d’économies d’énergie

Les 6 principes en ordre de priorité pour la gestion de l’énergie de Church of England. À noter : cette Église s’est fixé l’objectif d’émissions de zéro carbone net en 2030 !

Économies réalisables sans travaux, seulement à partir de changements de comportements :

  • Dans les vieilles églises, éviter les bancs en chêne, qui renvoient systématiquement la sensation de froid. Préférez le pin ou  installez des coussins sur les bancs pour permettre aux paroissiens de mieux conserver leur chaleur interne.
  • Installer des petits panneaux avec idéogramme à côté des interrupteurs pour inviter à éteindre la lumière en sortant des pièces
  • Installer une notice explicative concernant le chauffage dans les pièces paroissiales : réglage du thermostat d’ambiance à 19°C s’il  y en a un ou réglage des robinets thermostatiques des radiateurs sur la position correspondant à 19°C. Baisser la température de  chauffage s’il y a besoin d’aérer et limiter l’aération à 5 minutes  en plein hiver. Prévoir un abaissement de température de 2°C  lorsque les pièces ne sont pas utilisées.
  • S’il fait chaud dans une pièce parce qu’elle est pleine, commencer par baisser la température de consigne au niveau du thermostat  ou des radiateurs puis aérer pendant 5 minutes.
  • Nettoyer régulièrement les bouches de Ventilation Mécanique Contrôlée : au niveau des entrées d’air (le plus souvent en partie  haute des fenêtres) et des extractions dans les pièces humides  (sanitaires, salles d’eau, cuisine). Ne pas les boucher ! L’aération  est nécessaire aux bâtiments. Certaines bouches permettent de  limiter l’entrée d’air lorsque les pièces sont inoccupées (bouches hydro-réglables).

Économies réalisables avec des petits travaux rapidement rentabilisés (Temps de retour sur investissement estimé à 2 ans) :

  • Installer des détecteurs de présence reliés aux éclairages (église, couloirs des salles paroissiales, sanitaires)
  • Lorsqu’une ampoule incandescente ou fluocompacte claque, la remplacer par une ampoule à Led
  • Calorifuger les tuyauteries de chauffage (CEE à valoriser), le gain CO2 de ce type de travaux est important.

Économies réalisables avec des travaux plus conséquents, rentables à  plus long terme (Temps de retour sur investissement entre 5 et 10 ans ou moins grâce aux CEE)

  • isoler les combles des bâtiments (hors église)
  • remplacer les fenêtres en simple vitrage par des menuiseries en double vitrage

Systèmes de chauffage des églises à privilégier

Lorsque l’église est un bâtiment ancien, doté  de murs épais en pierre, sans isolation, il n’est pas utile et même dommageable d’isoler ses murs. En effet, ils possèdent une résistance  thermique intéressante et permettent une migration de la vapeur d’eau entre l’intérieur  et l’extérieur du bâtiment, qu’une isolation  risquerait de compromettre. La conséquence directe serait un développement de  moisissures dans les parties peu aérées de  l’église (angles, versants au nord, parties basses).

L’isolation des combles n’est pas plus utile car la partie haute n’a pas besoin d’être chauffée.

L’utilisation habituelle d’une église étant très intermittente, il est aberrant de mettre en place un chauffage central classique, capable  de chauffer l’intégralité du volume. Attention,  pour les monastères, la situation peut être différente car l’utilisation de l’église est plus continue.

Dans le cas général, il faut privilégier des modes de chauffage rayonnants, à proximité  des utilisateurs, en favorisant une répartition  par zone, ce qui permet de chauffer partiellement si l’église n’est pas pleine (il faut  inviter les paroissiens à se regrouper pour  limiter l’utilisation du chauffage).

Les systèmes à air pulsé encrassent les murs intérieurs des églises et brassent tout l’air intérieur, ce qui n’est pas intéressant sur le plan énergétique, compte-tenu de cette utilisation très intermittente du bâtiment.  Privilégier les systèmes sans mouvement d’air et à faible inertie (sensation de chaud dès l’allumage et qui s’estompe très vite lorsqu’on l’éteint).

La sensation de froid dans les églises vient principalement du sol et on constate de bons résultats lorsqu’un plancher chauffant est  installé, non pas comme dans les maisons  pour atteindre une température d’ambiance de 20°C mais simplement pour annuler cette sensation de froid. Le diocèse de Pamiers se  lance dans l’installation d’un tapis chauffant électrique dans la cathédrale, ce qui évite les  travaux très invasifs liés à l’installation du  chauffage au sol. Grâce à ce système, certains  disent que les paroissiens s’agenouillent plus volontiers !

D’une façon générale, il n’est pas utile sur le plan écologique de changer un système qui fonctionne et qui est installé depuis moins de 20 ans. Dans chaque situation, il faut s’entourer de professionnels pour évaluer l’intérêt d’un changement de chaudière par une chaudière à condensation par exemple.

Critères pour choisir son énergie

  • économique : investissement et coût à l’usage
  • émission de CO2 ; impact sur l’environnement, l’emploi, la biodiversité ; risques sanitaires éventuellement engendrés

* Source d’inspiration : le scénario de l’association negaWatt et l’ADEME


Notre Église peut agir

Facile : € ou rien !

Faire de la pédagogie :

Grâce aux Certificats d’Économie d’Énergie (CEE), certains travaux sont possibles avec un reste à charge nul ou faible :

  • Isolation des combles si possible avec des matériaux recyclés et  peu énergivores à la production (ouate de cellulose, coton recyclé) et en priorité sur les bâtiments beaucoup utilisés
  • Calorifugeage (= isolation des tuyaux de chauffage situés dans les espaces non chauffés).
  • Autres travaux pris en charge partiellement : isolation par l’extérieur, changement de chaudière, thermostat.

Attention : Idéalement il faut commencer par faire une étude globale du bâtiment et de son utilisation.

Allons plus loin : €€ ou €€€

  • Lancer une étude globale sur l’état du parc immobilier et analyser ses consommations et leur évolution. Connaître, c’est le meilleur moyen d’avancer.
  • Faire un bilan carbone du diocèse et se donner des objectifs de progression en cohérence avec les accords internationaux sur le  climat (diviser ses émissions par 2 d’ici à 2030 et neutralité  carbone en 2050). On peut utiliser la méthode des objectifs  SMART (Spécifique / Mesurable / Acceptable / Réaliste /  Temporellement défini), pour nous aider à rester dans le concret.

Objectifs SMART : définition et mise en œuvre (tableau.com) 

  • Choix de fournisseur d’électricité : l’une des actions possibles au  niveau diocésain est de réaliser un appel d’offre pour l’achat  d’électricité verte. Les avantages de cette initiative : mieux  connaître les consommations et les compteurs.
  • Placer une partie de l’épargne de sa structure dans un organisme favorisant la transition énergétique.
  • Ex : prendre des parts dans une coopérative d’énergie citoyenne locale telle que https ://www.eclaenr.org/
  • Recruter un/une économe de flux ou prévoir une partie des missions de l’économe diocésain dédiées à l’économie de flux :  mise en place de sous-compteurs d’énergie pour monitorer les  consommations par bâtiment ou usage afin de mieux cibler les  économies possibles (le salaire de l’économe peut être entièrement rentabilisé par les économies réalisées, voire davantage).

Ils l’ont fait

Exemple : calorifugeage 

Il s’agit de travaux relativement simples mais efficaces et bénéficiant d’un financement total : isolation des tuyaux du réseau d’eau chaude dans les zones non-chauffées (chaufferie, combles, etc.). Où : Maison diocésaine de Pamiers. Gains envisagés : de l’ordre de 7 à 12% sur la consommation de gaz.Financement : Prise en charge à 100% par le système de CEE. C’est l’entreprise qui s’occupe du dossier CEE et de l’avance de trésorerie. Idem pour l’isolation des combles. Le diocèse a simplement payé un cheminement technique dans les combles.

Problème rencontré : contrairement à la demande, l’entreprise sous- traitante d’Isoweck (référencé au Cèdre) a également isolé les tuyaux passant au sol des combles alors qu’une isolation en vrac en coton recyclé allait être projetée. Ces travaux ont donc été inutiles bien que pris en charge à 100% (ce sont les travers des financements publics).

Article : limites du certificat d’électricité d’origine verte

Exemple : électricité verte 

Dans le Diocèse de Pamiers, à la sortie des tarifs réglementés (010/1/2020), a été passé un appel d’offre électricité et gaz avec Certificat d’origine, accompagné par le Cèdre. L’objectif était d’acheter de l’électricité issue d’énergies renouvelables (vent, soleil, eau, biomasse).

Résultat :

  • sélection du fournisseur Enercoop pour la maison diocésaine, qui avait déjà un véhicule électrique partagé
  • Total Direct Énergie pour le reste du Diocèse avec Certificat d’origine d’électricité verte (logique du “mieux que rien”).

L’objectif pour une prochaine période (à partir de 2023), est que le diocèse se fournisse en énergie 100% verte avec un fournisseur engagé dans la transition énergétique.

Ex. Enercoop, la coopérative d’électricité vraiment verte, locale et citoyenne OU Accueil-Énergie d’ici (energiedici.fr)

D’ici à quelques années vont émerger des offres gaz “vert” (issu de la méthanisation) qui retiendront également notre attention.

Exemple : programme de travaux 

St Hugues de Biviers

Le projet de conversion écologique du centre spirituel Saint-Hugues (38) répond à sa mesure aux deux défis du changement climatique : réduire les émissions de gaz à effet de serre et adapter les bâtiments et les pratiques pour faire face aux impacts du réchauffement.

  • 2016 – changement des huisseries de la Vieille maison
  • 2017 – isolation des combles, audit énergétique avec le soutien de l’agence  locale du climat et de l’énergie et une subvention de l’ADEME : qualifier l’état  actuel des bâtiments, définir les travaux pertinents, comparer plusieurs  scénarios de bouquets de travaux au plan technique et financier. Adoption du  plan climat initial par le conseil d’administration
  • 2018 – 1ère phase, amélioration de l’efficacité énergétique : purge des radiateurs  et remplacement de quelques-uns, interventions sur les réseaux de chauffage  et mise en place de la régulation centralisée du chauffage, qui permet de gérer  les température pièce par pièce.
  • 2019 : 2ème phase, réajustée en fonction des coûts supportables. Changement  des deux vieilles chaudières au gaz datant de 1965 par des chaudières à  condensation, ajustement du mode de production de l’eau chaude sanitaire  pour réduire les consommations de gaz en été.
  • 2021 : 3ème phase, notamment pour s’adapter au changement climatique (pics  de chaleur l’été). Changement des vitrages du bâtiment Saint-Eynard, pose de  protections solaires et isolation des combles.

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