Ce témoignage est tiré de leur lettre d’information de mars 2023.
Engagée de longue date pour l’ACE, le CCFD, le caté… en paroisse, en diocèse ou au national, Isabelle était présente lors du lancement officiel d’Église verte à Paris en septembre 2017. Avec Damien, son mari engagé lui côté journal paroissial, ils décident en novembre 2019 de frapper à la porte du presbytère de Sainte-Florine pour engager une réflexion sur le label Église verte.
Dès la deuxième réunion, on a élargi le groupe et nous étions 6 pour entamer le diagnostic et lancer les premières idées. Notre objectif, c’était d’appeler aussi des personnes moins « piliers d’Église » pour ce sujet qui dépasse nos préoccupations internes.
Nous avons un prêtre de paroisse qui est un vrai soutien par ses homélies. Alors proposer une messe avec un apéritif cohérent, soutenir l’échange annuel de graines déjà lancé par le CCFD lors des carêmes ou proposer un Kit Carême spécial confinement avec des fiches prières, des bricolages pour enfants et des recettes de cuisines bio et végétariennes, ça n’a pas posé de problèmes. Évidemment, certains paroissiens ont pu être surpris.
Plus récemment, nous avons réalisé des affiches humoristiques (voir ci-dessous) pour les consignes d’usage des salles de la maison paroissiale du presbytère afin d’inviter les utilisateurs à s’ajuster à leur nombre et au chauffage par exemple. Nous avons aussi proposé de regarder le film La lettre qui suscite une réflexion encore à venir autour des questions de mobilité. Notre prochain échange de plants et de graines, sous la halle de Ste-Florine, sera annoncé sur les panneaux lumineux de la ville…
Deux inattendus ont croisé le chemin du projet.
- le lien avec un comité de soutien à l’accueil de migrants. Nous avons organisé un vide-presbytère (ainsi qu’un autre vide-grenier) dans le but de redonner vie à des objets sans usage pour la paroisse, de collecter un peu de finance et de faire de la place à une famille sans logement. Nous touchons ainsi vraiment la dimension plus complexe de l’écologie intégrale.
- l’arrivée de 3 jeunes autour de 25 ans. L’échange s’est fait à l’occasion de la démarche vers le mariage pour deux d’entre eux et de l’installation du 3ème dans un de nos villages. Nous sommes maintenant 9 dans l’équipe avec un souffle de jeunesse.
Nous avons été sensibilisés sur les questions environnementales par nos enfants il y a très longtemps (ils ont entre 35 et 44 ans) : l’un voulait qu’on l’emmène photographier le busard cendré alors qu’il était adolescent, un autre a voulu être agriculteur bio (avec traction animale)… mais l’encyclique Laudato Si’ nous a ouvert des horizons hors écologie pure.
Instant CVX/Spiritualité ignatienne
Note d’Église verte : dans ces lettres d’informations sont souvent proposées des méditations inspirées des exercices spirituels de St Ignace.
Vous avez lu le témoignage d’Isabelle et Damien en Haute- Loire. Et si on s’arrêtait là ?
Je ferme les yeux, je respire profondément et je sens ce qui se passe en moi à propos de ces témoignages. Qu’est-ce qui monte en moi comme sentiment, comme élan, comme désir, comme question ?
Je peux prendre au sérieux ce qui monte en moi, mettre des mots dessus et le confier au Seigneur.
Je peux aussi prier pour ceux qui ont témoigné et pour leurs communautés.
https://www.paroisse-saintjacques.com/aider-et-servir/label-eglise-verte/
Infos postérieures au témoignage : vous pouvez retrouver ici les documents (recto–verso) produits sur la mobilité en milieu rural et les propositions pour l’Avent 2024.