Église verte

Nous avions envie de vous partager les 4 derniers coups de cœur de l’équipe en lien avec l’écologie ; deux documentaires, une série et une conférence gesticulée :

https://fr.web.img5.acsta.net/pictures/19/04/26/14/32/5609195.jpgJuliette Maupas, salariée d’Église verte a eu un coup de cœur pour la 2ème saison de “Jeux d’influence”. Les deux saisons sont disponibles gratuitement sur le site Internet d’Arte.

“Ces deux saisons très réalistes (dans la même veine que le film Goliath par exemple), qui assemblent en une même trame narrative de nombreux scandales écologiques et sanitaires agro-chimiques réels, explorent les luttes d’influence dans les mondes agricole et politique, avec des acteurs très justes. Quiconque a suivi l’actualité ces dernières années reconnaîtra telle personne ou telle entreprise derrière la fiction ! « Jeux d’influence » peut être une bonne porte d’entrée pour amener certaines personnes, qui apprécient les séries mais pas forcément les conférences ou livres, à s’intéresser aux enjeux écologiques.” Juliette Maupas

Robin Sautter, président d’Église verte, nous partage deux de ces coups de cœur : une conférence gesticulée et un documentaire : 

https://image.jimcdn.com/app/cms/image/transf/dimension=970x10000:format=jpg/path/s7da4dcb74b6ef494/image/id76f52221f25ed40/version/1664820574/image.jpgConférence gesticulée de Gwennyn Tanguy. “Écoféminisme ou Comment ne pas se laisser détruire.

“Il ne suffit pas d’être écologiste et féministe pour être écoféministe. L’écoféminisme, c’est remettre en question toutes les formes de domination, dont la domination de la nature. C’est donc regarder le monde avec un œil neuf.

C’est chercher les causes profondes et anciennes des problèmes actuels, pour concevoir des proposition globales.

Comment lutter tout en cultivant la joie, concilier spiritualité et rationalité, remettre en question tous les jeux de domination et sacraliser la vie sous toutes ses formes ?”.

https://fr.web.img5.acsta.net/pictures/23/01/26/13/33/5519845.jpgDocumentaire de Mickaël DamperonDes cailloux dans la chaussure 

Synopsis : “Aux portes du Vercors, les habitants de Saint-Nazaire-en-Royans découvrent qu’une carrière de roches massives veut s’installer sur la petite montagne surplombant leur village ; le mont Vanille.

Abasourdi par le gigantisme du projet, se sentant trahi par les élus, le village se mobilise.

Il y aura du travail, de l’énergie, des déconvenues. Et il y aura une victoire. Chacun prenant part à sa manière au destin de son village, c’est un paysage politique nouveau qui se dessine. Bousculant les rouages bien huilés d’un système, cette lutte raconte l’urgence très contemporaine de se mêler enfin de ce qui nous concerne.”

Ce documentaire a été bouleversant pour moi car il raconte une lutte de David contre Goliath, à 15km de chez moi. Pourtant dans ma paroisse personne n’était au courant… L’une des protagonistes est venue témoigner lors de notre célébration oecuménique 2023 dont le thème était justement : Recherchez la justice ! (Is 1,17) » “ Robin Sautter

https://fr.web.img5.acsta.net/pictures/20/03/06/17/32/0132586.jpgIvan Birr, secrétaire général nous partage son coup de cœur pour le documentaire de Jean-Robert Viallet “L’homme a mangé la terre”. Disponible sur YouTube.

Synopsis : “Depuis le début de l’ère industrielle, l’intelligence déployée par l’espèce humaine est immense. Aujourd’hui, la crise environnementale est elle aussi immense. Que s’est-il passé ? Avec des archives issues du monde entier, Jean-Robert Viallet nous entraîne dans un grand récit qui se déroule sur deux siècles, de l’ère du charbon à celle du Big Data. ll raconte une autre histoire du progrès, une histoire pour comprendre comment nous en sommes arrivés là…”

Cette réalisation ouvre sur un paradoxe : celui du progrès des temps modernes. Loin de l’idylle d’une technique qui brise les limites de l’homme et lui donne la puissance d’un démiurge, les images chargées de sens de ce film nous ouvrent sur l’horreur d’une science sans conscience qui nous détruit et emporte dans sa dévastation un monde à la fois fragile et périssable. Ce documentaire apprend à voir d’un œil nouveau ce confort, fruit d’une universelle destruction et tentation constante de notre humaine paresse.” Ivan Birr

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