Église verte

Pourquoi le label Église verte ?

  • Parce que nous croyons que Dieu se révèle aussi par son œuvre, et qu’il l’a confiée aux hommes qui doivent la cultiver et la garder,​
  • Parce que la vie sur terre est une bénédiction et montre l’amour de Dieu, et qu’agir pour la préserver est une façon d’aimer son prochain et d’agir pour la justice,
  • Parce que la crise écologique nous engage à entendre le cri de la terre qui “gémit en travail d’enfantement” (Rm 8,22) et à choisir, dans l’espérance, des modes de vie, prémices d’une création nouvelle réconciliée en Christ,
  • Parce que le peuple de Dieu peut prier et agir pour apporter cet espoir au monde,
  • Parce que nous avons conscience que c’est en nous convertissant ensemble que nous contribuerons à bâtir ce monde plus juste et écologique nécessaire à la survie de l’humanité.​

À qui s'adresse le label Église verte ?

Le label Église verte s’adresse aux communautés chrétiennes*
qui veulent s’engager pour le soin de la Création

Le label est un outil à destination des paroisses / églises locales ainsi que des œuvres, mouvements, monastères, établissements chrétiens, associations, familles et jeunes.

Commencer est souvent le plus difficile, tant les enjeux sont immenses et les solutions semblent complexes. Grâce à une méthode pas à pas, le label a pour objectif d’aider une communauté à démarrer ou à renforcer sa démarche, de l’accompagner dans sa progression, d’afficher son engagement.

​Le label n’est pas une fin en soi mais un outil d’encouragement et de progression. Il ne s’agit pas d’un label sur cahier des charges : avec son éco-diagnostic (questionnaire sur les pratiques écologiques de la communauté) et son système de niveaux, il est accessible à toute structure et permet d’évaluer sa progression ainsi que de discerner les actions à mettre en place, que la préoccupation écologique soit naissante ou déjà avancée. Il est à actualiser régulièrement.

* reconnues, recommandées ou agrées par l’assemblée du Conseil d’Églises chrétiennes en France (CECEF)

Genèse d'Église verte

La COP21 a dynamisé la mobilisation des chrétiens sensibles aux questions environnementales et initié une démarche œcuménique qui s’est exprimée notamment par la mise en place du Jeûne pour le climat, la publication de la brochure Habiter autrement la Création, le succès des Assises chrétiennes de l’écologie – qui ont réuni 2 000 chrétiens à Saint-Étienne -, la célébration commune à Notre-Dame de Paris –vidéo– et la mobilisation de nombreuses églises et mouvements pour la COP21 (accueil des pèlerins, marches, remise de 1,8 millions de signatures).

Cette mobilisation visait aussi à être un tremplin pour ensuite impliquer concrètement les chrétiens, les paroisses et les communautés, qui étaient en attente d’une “suite” et de propositions concrètes. De plus, la multiplication d’initiatives du Temps pour la Création et, côté catholique, l’Encyclique Laudato Si’, ont rendu les communautés mûres pour des démarches durables.

Dix ans après la mise en place du temps pour la création (1er septembre – 4 octobre) lors du rassemblement œcuménique de Sibiu, les Églises chrétiennes en France ont décidé d’inscrire le soin de la Création dans la durée en lançant le label « Église verte ».

Cet outil national est à disposition de toutes les paroisses et églises locales mais également des monastères, des associations, des congrégations apostoliques, des jeunes et des familles qui veulent s’engager pour le soin de la Création. Le label s’appuie sur les expériences acquises dans divers pays (Suisse, Royaume unis, Canada, Allemagne…).

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